Ce soir, serre-moi.
Pas pour le froid, pas pour les morsures de solitude,
Fais-moi juste un câlin, sans rien dire.
Sans gâcher le besoin de rêver,
Approche-toi et fais-moi un câlin.
Ce sera comme capturer des étoiles
Au pied du cèdre
Ou courir sur les fils d’un souvenir
Que nous pourrions construire maintenant
A se souvenir, de nous, en un jour lointain
De ce besoin que nous avions
D’être l’odeur, les mains, les lèvres et la tendresse
Pour nos péchés timides.
Mais si tu ne m’embrasses pas maintenant
serre moi ce soir
avant qu’il ne soit trop tard